Edith Stein

Publié le par arslongavitabrevis

Amour

 

L’essence la plus profonde de l’amour, c’est le don total de soi. Dieu qui est l’amour, s’offre à ses créatures qu’il a créées pour l’amour.

Mais aimer c’est vivre dans la plus haute perfection : celle de l’être qui se donne à l’infini sans connaître le moindre déclin, fécondité sans limites.

[citation dans « Edith Stein, la puissance de la Croix » par W. Herbstrith ed. Nouvelle Cité, Paris 1982, in pp. 48-60]

 

 

La femme

La réalité de l’âme et du corps de la femme est construite pour la maternité naturelle, et la création de la descendance sanctifiée par le sacrement du mariage, est partie intégrante du processus vital de l’Église.

La participation de la femme à la maternité surnaturelle va cependant plus loin. Elle a la vocation de réveiller la vie de la grâce et de coopérer au développement de celle-ci dans ses enfants, si bien qu’elle représente un organe immédiat de la maternité surnaturelle de l’Eglise. Sur ce point d’ailleurs, elle n’est pas limitée à ses propres enfants. Tout d’abord, le sacrement du mariage éveille dans les époux la vocation de s’encourager mutuellement sur le chemin de la grâce. En outre, il est du devoir de la femme au foyer d’étendre sa sollicitude maternelle à tous ceux qui vivent sous sa sauvegarde.

Finalement c’est un devoir essentiellement chrétien que d’éveiller et d’encourager la vie de la foi dans les âmes, chaque fois qu’il est possible de le faire. Si, cependant, l’accomplissement de ce devoir relève tout spécialement de la vocation de la femme, c’est grâce à la place qu’elle occupe auprès du Seigneur.

 

 

 

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article